Dans la région MENA, de nombreux pays ont des soldes commerciaux négatifs ou comptent sur l’exportation d’énergie fossile pour équilibrer les importations de biens et de services. Au cours des dernières années, et avec d’autant plus de rigueur depuis 2011, différents types d’accords de libre-échange (ALE) sont discutés dans la région. Au premier plan se trouvent les efforts de l’Union Européenne pour transformer les Accords d’Association avec le Maroc et la Tunisie en des accords de libre-échange complets et approfondis (ALECA). Des discussions et des examens similaires des accords existants ont lieu en Égypte et en Jordanie. En Afrique du Nord, les discussions portent également sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) proposée par l’Union Africaine. La société civile et les syndicats de ces pays devraient formuler leurs intérêts et leurs revendications en matière de justice sociale.
Bien que le commerce soit nécessaire au développement et à la croissance économique, il doit être équitable et ne pas désavantager les pays du Sud. Les grands accords de libre-échange comme l’ALECA peuvent notamment avoir des répercussions négatives sur les parties vulnérables des sociétés. Par conséquent, de tels accords doivent être examinés du point de vue de la justice sociale. Dans ce contexte, les conséquences potentielles des accords futurs et les résultats des accords déjà existants doivent être étudiés et discutés.
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