Les Erreurs Les Plus Importantes de la Communication Pendant la Pandémie de Corona et ses Conséquences
Les erreurs de la communication en période de traitement de la pandémie de corona ont commencé assez tôt, lorsque les médias se sont précipités en présentant la théorie de la « chauve-souris » en Chine, ou celle du complot en spéculant sur la provenance du corona virus qui a apparemment vu le jour dans les laboratoires chinois, ou même quand les agences de presses ont diffusé des événements montrant des citoyens néerlandais et anglais attaquant les tours de service 5G pensant que les ondes des micro-ondes et les fréquences des systèmes de télécommunications en sont la cause, au lieu de se focaliser sur la prise de conscience réelle de la gravité de cette pandémie.
Dans la région du Moyen-Orient et Nord-Afrique il est apparue une disparité de la fréquence de vaccination entre les pays, comme les Émirats Arabes Unis et Bahreïn, et d’autre comme l’Egypte, l’Irak, la Tunisie et la Jordanie.
Ce qui a encore plus contribué à la faible « fréquence de vaccination » c’est l’absence de volonté des citoyens dans ces pays. Par exemple, en Jordanie le pourcentage des personnes qui souhaitent se faire accoutumer est inferieur a un tiers, Et cela est dû principalement à une crise de confiance envers les gouvernements d’après les enquêtes d’opinions.
Bien que les théories du complot susmentionnées telles que les chauves-souris et les réseaux de la cinquième génération se sont apaisées dans le monde, mais leur résonance dans la région est jusqu’à présent retentissante. Sans oublier les autres théories véhiculés par les génies de l’informatiques comme Bill GATES qui stipulent qu’il y aurait une puce de suivi plantée dans le corps en se faisant vacciner , en plus des spéculations diffusées sur les réseaux sociaux à caractère racial et antisémite concordant que tous les directeurs des laboratoires de vaccins sont juifs contribuant ainsi à la faible sollicitation à l'égard du vaccin dans ces pays qui ne fournissaient pas dès lors les quantités suffisantes à leur population.
Certains de ces pays, donnant l’exemple de la Tunisie qui n’a mené aucune compagne de sensibilisation pour inciter à la vaccination et laissant un panneau d’avertissement au sein de l’aéroport international de Tunis indiquant qu’aucun vaccin contre cette maladie n’est encore disponible !
Depuis le début du processus de production du vaccin, les pays aisés se sont précipités et se sont procurés des quantités dépassant largement le nombre de leur population, au même temps d’autre ont relaté leur crainte face à la distribution inéquitable des médicaments, après que quelques pays développés se sont accaparés plus de 80% des vaccins dans le monde, a raison de 10 doses par canadien. Tandis que les 70 autres pays au revenu les plus faible ne parviendront même pas à vacciner 10% de leurs citoyens.
Certaines grandes puissances en coopération avec l’Organisation Mondiale de la santé (L’OMS), ont élaboré un mécanisme et une initiative « COVAX » pour assurer une « dotation équitable » de vaccins aux pays en développement et plus nécessiteux, mais malgré les efforts de COVAX a cet égard la divergence des individus vaccinés continue de s’accroître.
En Juin, plus de la moitié de la population des États-Unis, le Royaume-Uni, les Emirats Arabes Unis et Israël a été immunisée en utilisant ce qu’on appelle la « diplomatie vaccinale » pour être repartie à ses alliés comme le Honduras et la République Tchèque, tandis que plus de 6 millions de Palestiniens sous occupation israélienne souffrent de pénuries de vaccins. De même, dans certains pays la proportion d‘inoculation est réduite à quelques douzaines dans l’ensemble du pays.
Approches et solutions mondiales ; pour une pandémie mondiale
A l’échelle mondiale, le gouvernement fédéral de l'Inde, un pays produisant habituellement une grande quantité des vaccins du monde , a arrêté l’exportation de ce dernier lorsque les cas en Inde ont connu une croissance démesurée, en parallèle des pays occidentaux acquièrent le vaccin britannique AstraZanica fabriqué à son tour dans des usines indiennes, ce qui a engendré son interdiction suite au manque de communication sur les effets secondaires causés par le vaccin AstraZanica, 4 à 6% par million de receveurs ont présenté une nette réticence à l’égard du vaccin, et un scepticisme quant au système de l’immunisation. Ce qui annonce que la pandémie serait présente plus longtemps et augmenterait potentiellement son risque.
L’organisation mondiale de la santé a avertie à plusieurs reprises concernant cette dissemblance, appelant à une attribution plus appropriée du vaccin, tandis que COVAX a exprimé dans un récent appel qu’il aurait une nécessité de 2 Milliards de Dollars supplémentaires d’ici le 2 Juin pour obtenir des vaccins pour 30% de la population dans environ 92 pays en besoin.
Plusieurs pays, a leurs tête la France et l’Allemagne se sont opposés à la levée temporaire des brevets, réclamés par d’autre pays dont l’Inde et l’Afrique du Sud pour accélérer la production, cependant la France propose de faire des « Offrandes » aux pays les plus démunies.
Il est certain que les pays développés vaincront cette vague de la pandémie de Corona grâce à leurs capacités et aux vaccins dont ils disposent, mais le fait que les entreprises productrices de vaccins doivent constamment s'assurer que leur vaccin est efficace contre une mutation qui a été créé en Inde, par exemple, n'indique qu'une chose : nous ne savons pas si les vaccins seront efficaces contre toutes les mutations futures du virus. Alors, comment arrêter les mutations ? En vaccinant tous les habitants de la planète, et pas seulement les habitants de nos pays. À moins que les gouvernements ne décident de maintenir la fermeture des frontières pour les années à venir.
Ce qui a précédé a conduit à l’échec de communication le plus important, toutefois les instruments pour traiter l’interrogation ont conduit à la conclusion que la vie des habitants des pays en développement n’est pas aussi importante que cela, à condition que les grandes puissances, puissent « se protéger ».
Il n’y aura aucune solution de mettre fin a cette pandémie en poursuivant de fonctionner avec les mêmes outils qui ont participé à son exacerbation. Au bout de ce tunnel, la lueur de la lumière ne sera pas vue par une seule partie de ce monde. Soit en ont sort tous solidaire, soit on y reste plus longtemps.