30.01.2020

Australie: Paradis Perdu

La biodiversité de l’Australie est en péril majeur. Cette fois la faute est à la crise climatique globale.

Le ciel bleu, plages de sable blanc, des eaux claire et l’air pure – ce sont des conditions merveilleuses incomparables avec aucun endroit du monde. Pour les Australiens c’est la réalité autant que pour plus de 8,5 millions touristes qui visite chaque année cette île gigantesque qui apparut si récemment sur les cartes du monde, représentant rien d’autre que le Jardin d’Éden. Or, ce paradis sur terre est en péril, menacé par des feux de brousse, qui tiennent toute l’Australie – et pour à vrai dire le monde – en haleine.

Les états australiens de New South Wales et Victoria, les plus peuplés du continent, sont fortement frappé par les feux. Les habitants n’osent plus quitter leurs maisons, effrayés de respirer l’air toxique, endommageant sérieusement les poumons. Leurs voitures et maisons sont couvertes par la cendre des feux et ils évitent de pendre le linge qui se trouvent dehors, inquiets de sentir ce feu. Peine à parler de visiter leurs parcs nationaux.

Dans les cas les plus grimes les Australiens ont perdu leurs maisons, leurs fermes, ou leurs bétails. En fait les feux comptent 18,6 millions hectares brulé, 2.600 maisons inhabitables, 5.900 bâtiments détruits et 30 morts.

Malgré les conséquences dévastatrices pour les Australiens, il ne faut pas ignorer la souffrance de la population animale, peuplant le continent. Car, après tout, l’Australie possède une vaste biodiversité, atteignant la septième place à l’échelle mondiale. De plus cette diversité d’es animaux et de plante est unique à la nation. C’est-à-dire que 80% des plantes, mammifères, reptiles et grenouilles se trouvent nulle part ailleurs dans le monde qu’en Australie. En fait 17 pourcents des zones terrestres et 36 pourcents des zones marines sont sous protection nationale.

Mais toutes régulations administratives ne peuvent pas protéger cette magnifique multitude d’ animaux – les ornithorynques, les koalas et les kangourous – dans ce paysage pittoresque contre ces massives feux de brousses. Il est estimé que plus qu’un milliard d’animaux sont brulés et que plus que 10 pourcents de leur unique habitat est détruit dans l’ensemble de l’Australie. En plus en totalité ce sont 18,6 millions hectares brûlées et incluant les insectes – essentielles pour le fonctionnement des écosystèmes – le nombre d’animaux tués est en hauteur des trillions. Par conséquence les estimations des agences officielles indiquent que 80 pourcents de l’écosystème unique est perdu, concernant 49 espèces d’animales et végétales qui sont déjà classés « menacées ». Eux, les animaux et les plantes, sont les plus vulnérable dans une catastrophe comme les feux de brousses, mais elles sont les seuls sans lobby, représentants ou quelqu’un qui se bat pour leurs intérêts – hormis, peut-être, les sapeurs-pompiers.

Il est vrai que la biodiversité de l’Australie est en péril. Cette fois ci il est à la crise climatique. Quand-même la perte de biodiversité sur le continent correspond à un phénomène plus global. En fait les Australiens pouvaient revendiquer fièrement d’avoir réussi de bien coexister avec leur environnement, car les plantes et les animaux contrôlent l’occupation de la terre et décident au-dessus des questions de vie et de mort. En plus les Australiens pouvaient prétendre que l’anthropocène, c’est-à-dire l’époque dans laquelle les êtres-humains ont un impact significatif à la géologie et les écosystèmes de la terre, que cet impact est encore limité sur le vaste continent. Mais malgré tout une forte hausse de la population et les introductions de nouvelles espèces en Australie menaient à la plus extrême perte de biodiversité documenté dans les derniers siècles. Et encore il s’ajoute la crise climatique.

Pour vrai dire En réalité, l’homme a produit par le changement climatique, à travers une croissance de la concentration des émissions climaticide, une crise qui a détruit l’écosystème dans ce pays dans une manière sans précédent. En outre il s’ajoute à la hausse extraordinaire des émissions néfaste par les feux de brousses encore 400 mégatonnes de CO2. Cet somme seul corresponde à 75 pourcents du budget de CO2 annuel de l’Australie.

Un découplage de la croissance économique des émissions néfaste est gravement complexe et dur : pas seulement pour les grandes entreprises de charbon et minières, mais aussi pour les travailleurs autant que pour l’économie entière. Une transition structurelle de l’économie est nécessaire, tandis que produisant beaucoup de tocards. Malheureusement l’Australie poursuit la fausse voie depuis la coalition gouvernementale de Julia Gillard de 2010 à 2013 lorsque son gouvernement abolit la taxe au carbone, étant suit par une croissance rapide des émissions carbonique. De plus l’Australie est la plus grande exportatrice des combustibles fossiles de l’OCDE, avec 20% du totale. Or, le pays a une émission des gaz climaticides la plus élevées de l’OCDE ! Par conséquence ce ne sont pas seulement les grandes entreprises qui sont effrayés par la transition et le combattre alors. Ce sont aussi les citoyens et les consommateurs qui sont obligés de changer leur comportement, s’ils veulent atteindre le but mondial de limiter la croissance des températures à 2°C (une augmentation qui va quand même produire beaucoup plus des feux de brousse comme ceux de l’année 2020).

Decoupling economic growth from greenhouse gas emissions is a very painful process: Not only for large mining and coal companies but also for workers as well as the economy as a whole. A structural change of the entire economic growth model is needed which often results in many losers. Ever since the collation government of former PM Julia Gillard abolished the carbon tax, carbon emissions in Australia have been on a steep rise. Australia is the largest fossil fuel exporter in the OECD, making up 20% of the total. The per capita greenhouse gas emissions of Australians are the highest in the OECD! Hence, not only companies are afraid of the transition and fight it. Also, citizens and consumers will need to go through a behavioral change if they decide to keep within 2 degrees of temperature rise (a rise which by the way will cause many more extreme bushfires than the one we just saw). 

Mais les turbulences transitoires de l’Australie sont endémiques pour les pays dépendants de ressources fossiles. C’est pourquoi l’Australie, le Brésil, la Russie, l’Arabie Saoudite et les États-Unis ont bloqué avec succès les négociations pour sauver le climat à Madrid fin de l’année dernière : les cinq exportateurs des combustibles fossiles les plus grands du monde. Parmi eux, quelques gouvernements nient le changement climatique, se retirent de l’Accord de Climat de Paris tout en violant le loi internationale (États-Unis), autorisent une déforestation massive (Brésil), ou décrivent les feux de brousses les plus larges jamais constaté comme « un phénomène tout à fait normal » (Australie).

L’Australie est à un point tournant : il faut se décider si le pays préfère de bouclier son industrie de charbon et minière (ayants produit des décennies de prospérité et une croissance économique considérable) ou si elle veut donner la priorité à la protection de la planète ce que veut dire – pour le cas de l’Australie plus que pour autres pays – protéger tout l’ensemble des animaux sauvages, la vaste biodiversité, les merveilleux parcs nationaux, et les espèces peu connus.

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Beau Wilson vient de l’Australie et il est un voyageur passionné, il travaille pour une société de droit basé à Londres. Wilson habite actuellement dans le Proche Orient avec son épouse Franziska Wehinger, la directrice régionale pour le projet « climat et énergie » de la Fondation Friedrich-Ebert.